Née le 4 septembre 1960, la musicienne rolloise Christine Niggeler est connue pour être directrice du chœur Acratopège. Après un diplôme de culture générale scientifique passé en 1979 au Gymnase de la Cité à Lausanne, elle partage sa vie entre l'enseignement de la musique, la direction de chœur et la pratique de la musique, notamment le piano. Elle fait d'ailleurs ses premiers pas sur scène lors de récitals qu'elle donne avec cet instrument, dans les cafés lausannois en 1981. Elle commence en parallèle son métier d'enseignante dans les classes primaires du Collège du village de Dully.
Parcours de vie
Son début de carrière se déroule dans les cafés-théâtres, et Christine Niggeler participe en 1982 au spectacle Laus... Anne, ma sœur Anne, ne veux-tu point jouir?, mis en scène par Gil Pidoux. Ces premières apparitions sur scène dénotent déjà son goût pour la musique populaire, et Christine Niggeler continue à se produire dans ce répertoire, notamment comme pianiste au sein du Trio Rétro qu'elle forme en 1992 avec Anne-Thérèse Bieri au violon et Tina Strining à l'alto, ou en tant qu'accordéoniste du Trio Tamatakia, avec les mêmes musiciennes. Ces deux groupes se distinguent par leurs interprétations de musique Tzigane et de l'Europe de l'Est. Attachée à la culture locale, elle compose en 1990 la musique du spectacle Utopie pour le 700e anniversaire de la Confédération à Rolle.Christine Niggeler travaille également le répertoire populaire dans sa forme chorale. Jeune chef de chœur, elle dirige le chœur mixte de Longirod-Saint-Georges lors du 18e Giron des chanteurs de l'Aubonne en 1984. Cette même année, elle est nommée sous-directrice du chœur Chantevigne à Mont-sur-Rolle, chœur au sein duquel elle assume la commission musicale pour la saison 1984-1985. En 1987, alors qu'elle enseigne la musique au Gymnase de Montbenon à Lausanne, elle cofonde à Pully, puis à Morges, le chœur Acratopège, ensemble amateur qui tente de jongler entre les accords et les arpèges d'un répertoire mêlant musique sacrée, lied romantique et chants traditionnels et folkloriques de tous horizons. Elle fonde enfin, avec Paul Schibli, en 1993, l'ensemble Solstice qu'elle dirige jusqu'en 1995. Christine Niggeler dirige toujours l'ensemble vocal Acratopège et enseigne la musique au Gymnase du Bugnon à Lausanne. Elle vit à Sédeilles dans la Broye vaudoise.
Sources
sites et références mentionnés; 24 Heures, 1979/07/13, p. 35; "Lausanne: Cabaret littéraire du guet, bilan et perspectives", 24 Heures, 1982/01/06; "Chefs au féminin", 24 Heures, 1984/05/22, p. 18; "Chantevigne à Mont-sur-Rolle: bientôt de neuf vêtu", 24 Heures, 1984/05/30, p. 18; "Enfin des vaudois utopistes!", 24 Heures, 1990/05/28; Corset, Jean-Marc, "Le chœur Acratopège pétille de saveurs", 24 heures, 2007/06/21, p. 20. [BCUL/MU/nmo/2013/10/21]
Enregistrement(s) RTS disponible(s) sur les postes d'écoute de la BCU Lausanne (site Riponne).
Le groupe vocal "Acratopège" : Interview de Christine Niggeler, directrice, Estelle Helen et Jacques Métille, choristesDate: 01.10.2006Int./Part.: Niggeler, Christine; Helen, Estelle; Métille, Jacques; Amann, Jean-PierreEmission: Chant libreMinutage: 00:56:30