Originaire d'Orbe et de Saint-Sulpice (NE), Aloïs de Meuron naît le 30 novembre 1854 à Lausanne. Il obtient sa licence en droit à l'Académie de Lausanne en 1875, puis poursuit ses études à Heidelberg et à Paris, et reçoit son brevet d'avocat en 1879.
Parcours de vie
Libéral, Aloïs de Meuron siège au Conseil communal de Lausanne (1882-1913) et au Grand Conseil vaudois (1882-1921) qu'il préside en 1906, année de l'inauguration du tunnel du Simplon et du Palais de Rumine. Il participe également à l'Assemblée constituante vaudoise de 1884-1885, puis est élu député au Conseil national (1899-1928).
Evénements, réalisations et œuvres marquantes
Il est membre de plusieurs conseils d'administration, dont celui de la Gazette de Lausanne en 1882 (président de 1913 à 1934), de nombreuses commissions, notamment de conciliation au niveau international, ainsi que de différentes associations. Il prend part aux travaux du Comité international de la Croix-Rouge. Lieutenant-colonel, il préside la section vaudoise de la Société fédérale des officiers.
Fin de vie
Aloïs de Meuron décède le 28 février 1934 à Lausanne.
Sources
Aloïs de Meuron in memoriam 30 novembre 1854 - 28 février 1934, Lausanne, 1935; "Le cinquantenaire de l'activité d'Aloïs de Meuron", in Patrie Suisse, 1929, p. 299; Université de Lausanne, Discours d'installation inauguration du Palais de Rumine, jubilé Walras, 1906 à 1909, Lausanne, 1909, p. 87; photo de Jongh, Lausanne, complément d'information in Patrie suisse, (A. B.) 1906, no 337, p. 193-194; photographie, Lausanne Patrie suisse, 1929, no 997, p. 289 [BCU20/Doc.vaudoise/bs/2011/05] #rs2014.02.28
Notes
1906: les grands discours Président du Grand Conseil vaudois en 1906, Aloïs de Meuron participe aux festivités de l'inauguration du Palais de Rumine le 3 novembre 1906. Il a fait partie de ce noyau de libéraux lausannois opposés à la Convention de 1888 entre la Ville et l'Etat, refusant un palais jugé trop coûteux et très mal placé entre Riponne et Chemin-Neuf. En 1906, le Palais de Rumine est là et l'heure n'est plus à l'opposition. Le discours du président du Grand Conseil, tenu lors du banquet à l'Hôtel Beau-Rivage, célèbre "la perspicacité, le dévouement et le patriotisme dont n'a cessé de faire preuve à l'endroit de l'Université le Grand Conseil d'un canton essentiellement agricole", sur les non moins réels efforts de la ville pour loger cette université sans toit, pas un mot