Né en 1815, Frédéric Troyon se destine à la théologie, lorsque la découverte de tombeaux burgondes dans le domaine paternel de Bel-Air, à Cheseaux (mars 1838), fait naître en lui une nouvelle vocation. Ses voyages d'étude, de 1843 à 1846, le conduisent dans toute l'Europe et lui donnent l'occasion de fréquenter quelques grands esprits de l'époque. Frédéric Troyon est l'un des premiers à étudier l'ensemble des monuments préhistoriques du continent.
Parcours de vie
En 1852, Frédéric Troyon est nommé conservateur du Musée cantonal d'antiquités dont, par le legs de ses riches collections, il enrichit considérablement les fonds. Animé par l'exemple de l'archéologue Zurichois Ferdinand Keller, Frédéric Troyon fouille les stations lacustres de Morges et de Concise. Les synthèses qu'il publie, que d'aucuns qualifient de prématurées, restent indispensables en tant que recueils de documents. On lui doit notamment Habitations lacustres des temps anciens et modernes (1860) et Monuments de l'Antiquité dans l'Europe barbare (1868).
Fin de vie
Considéré comme le précurseur de l'archéologie préhistorique en Suisse romande, Frédéric Troyon meurt en 1866.
Sources
DHBS, Vol.VI, p. 682; Louis Vulliemin, Frédéric Troyon, Lausanne, 1866; Charles Roth, "Historiens vaudois", in Cent cinquante ans d'histoire vaudoise : 1803-1953 , Lausanne, 1953, p. 356; Marc-Antoine Kaeser, A la recherche du passé vaudois: une longue histoire de l'archéologie, Lausanne, 2000 [BCU/Doc.vaudoise/bs/2011/05]
Notes
1852: Frédéric Troyon est nommé conservateur du Musée cantonal d'antiquités institution dont, par le legs de ses riches collections à son décès en 1866, il enrichit considérablement les fonds Consulter les coupures de presse relatives à Frédéric Troyon dans les Archives du Temps.