Né le 1er septembre 1906 à Romanel-sur-Morges, près de Lausanne, fils d'Alfred Bataillard et d'Eva Bally, Aloïs Jules dit Aloÿs Jean Bataillard se forme comme libraire.
Parcours de vie
Etabli à Paris dès les années 30, alors qu'il vient de s'associer avec Bernard Steele, Denoël lui confie en décembre 1930 la gérance des Trois Magots, avenue de La Bourdonnais. Il y cotoie de nombreux auteurs renommés. C'est pour cela qu'on le surnomme le "Vaudois de Paris".
Evénements, réalisations et œuvres marquantes
De retour en Suisse en 1939, il collabore à l'aventure éditoriale de la Librairie de l'Université de Fribourg (LUF), mettant ses relations parisiennes au service de l'édition suisse. Il s'occupe aussi d'émissions littéraires à Radio Lausanne. Après-guerre, Aloÿs-Jean Bataillard retourne à Paris avec la LUF, dont la succursale parisienne prend le nom de "Librairie universelle de France" (1946-1956).
Fin de vie
Aloÿs-Jean Bataillard a écrit plusieurs ouvrages de poésie: Saisons (1931), Chemin (1932), Feuilles de température (1947) et Captures (1951). Le 23 juin Aloÿs-Jean Bataillard décède à l'Hôpital Broussais, dans le XIVe arrondissement. La Gazette de Lausanne lui rend hommage le 26 juin, et le Figaro littéraire lui consacre une brève notice nécrologique, le 7 juillet.
Sources
Simon Roth, Weber-Perret, genèse de l'Alliance culturelle romande, Lausanne, p. 157; Histoire de la littérature en Suisse romande, t. 3, 1998; Michel Dousse et Claudio Fedrigo, Fribourg vu par les écrivains, 2001; sites et références; Florence Bays et Carine Corajoud, Edmond Gilliard et la vie culturelle romande, p. 95-96 #bnf [BCU07/Doc.vaudoise/bs/2016/09]
Notes
Consulter les coupures de presse relatives à Aloys Bataillard dans les Archives du Temps.