Né le 25 septembre 1910 à Valeyres-sous-Montagny, Fernand Auberjonois côtoie dans son enfance C. F. Ramuz, Igor Stravinski, Ernest Ansermet et C.-A. Cingria, amis de son père le peintre René Auberjonois. Ses études de géologie achevées à Lausanne, Fernand Auberjonois part pour les Etats-Unis en 1933 où il se lie d'amitié avec Fernand Léger, Dos Passos et Jean Paulhan.
Parcours de vie
Naturalisé américain, au moment de la Deuxième Guerre mondiale, il devient officier de liaison du Deuxième Bureau de la Western Task Force. Il participe aux débarquements en Afrique du Nord, en Sicile, puis en Normandie. Il manie sa plume, aussi bien en français qu'en anglais. Grand reporter, il sillonne la planète et se fixe en 1953 à Londres où il est correspondant du Journal de Genève. Ses chroniques font transparaître combien l'homme est attachant et combien l'écrivain est sensible. Il fait preuve d'humour dans tous ses livres.
Fin de vie
En 1996, il reçoit un Hommage spécial de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistique. Après New York et Londres, Fernand Auberjonois vit en Irlande, dans le comté de Cork, à Enniskeane, jusqu'à son décès survenu le 27 août 2004.
Sources
Sites et références mentionnés ; Philippe Dubath, "Je n'ai pas l'intention de devenir vieux" Fernand Auberjonois, 24 Heures, 2003/12/31-1-2 janvier ; Fernand Auberjonois et le MacCartisme en 1953 in Le Temps, 2003/05/07, p. 10 ; 2004/08/28, p. 16 ; 24 Heures, 2004/08/30, p. 12 avec photographie ; Archives TSR #bnf [BCU06/Doc. vaudoise/bs/2017/04]
Notes
Consulter les coupures de presse relatives à Fernand Auberjonois dans les Archives du Temps.