Le poète Edmond-Henri Crisinelnaît à Faougle 2 janvier 1897.
Parcours de vie
Il fait ses études à Lausanne, où il se signale par sa culture littéraire, musicale et artistique. Après une année de préceptorat à Zurich (1919), il est atteint d'une grave dépression qui nécessite une hospitalisation. Après son rétablissement, il détruit ses poésies de jeunesse et commence une carrière de journaliste à La Revue de Lausanne. Il exerce ce métier pendant vingt-sept ans, même si de longues périodes de maladie entravent sa carrière.
Fin de vie
A trente-neuf ans, il retrouve l'inspiration et écrit Le Veilleur (1939), Alectone (1944), Nuit de juin (1945), Feuillets du Sagittaire et Le bandeau noir (1949). A trois reprises, il regagne les maisons de santé et les hôpitaux psychiatriques et finit par n'entrevoir qu'une seule solution à son calvaire: le suicide. Il se donne la mort à Nyon le 25 septembre 1948.
1948: suicide d'Edmond-Henri Crisinel le poète se donne la mort à Nyon le 25 septembre1968: Edmond-Henri Crisinel : 1897-1948 Exposition Bibliothèque cantonale et universitaire, Lausanne, à l'occasion du 20e anniversaire de la disparition de l'écrivain, la BCU présente divers documents: témoignages et correspondance, ainsi que manuscrits, ouvrages et notes en rapport avec son œuvre poétiqueConsulter les coupures de presse relatives à Edmond-Henri Crisinel dans les Archives du Temps. Crisinel laisse une oeuvre poétique peu abondante mais de grande densité: de courts poèmes en prose et une prose Alectone où il exprime son expérience de la maladie et de la folie avec une bouleversante intensité qui marquera à jamais la littérature romande. Comme Gérard de Nerval, il est hanté tout au long de son existence par la difficulté de s'accepter tel qu'il est, confiant à ses poèmes ses angoisses, ses démons et aussi ses rares périodes de rémission et d'espoir.