Résumé

La réussite ou l’échec scolaire d’un élève est intimement lié à son rapport au savoir, c’est à dire à la relation de sens et de valeur qu’il lui confère (Bautier, Charlot & Rochex, 2000). De plus, selon Bucheton et Soulé (2009), un élève adopte différentes postures d’étude, plus ou moins porteuses de réussite qui résultent d’interactions complexes entre de nombreuses variables. Parmi ces variables on peut citer la motivation, l’environnement et l’organisation scolaires, le contexte socio-culturel ou encore les stéréotypes de genre. Ainsi, connaitre la relation qu’un élève entretient à l’égard d’une discipline donnée permettrait à l’enseignant d’agir plus efficacement sur l’évolution de son rapport au savoir ainsi que sur la qualité de ses apprentissages. Mon mémoire vise à étudier et à analyser les postures d’études adoptées par des élèves du secondaire 1 en mathématiques puis à déterminer l’influence de diverses variables, telles que la filière de formation, le sexe ou encore le sentiment de compétence, sur ces postures d’apprentissage. À travers cette étude j’ai ainsi observé que les élèves de 10S adoptent préférentiellement une posture qui valorise ou au contraire, une posture qui dévalorise l’apprentissage des mathématiques. Dans la pratique, le panel de postures d’étude tel que proposé par Bucheton et Soulé (2009) ne s’observe donc pas à ce niveau de scolarité. Mon travail confirme par ailleurs un certain nombre de résultats connus tels que l’influence du sentiment de compétence sur la posture d’étude, l’influence de la note sur la posture d’étude ou encore la dimension affective de la discipline des mathématiques. Ce travail est cependant l’occasion de souligner les variables sur lesquelles l’enseignant peut concentrer son attention pour agir en professionnel éclairé et bienveillant.

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