Résumé

Le présent mémoire s’attache à tenter de comprendre le rapport au savoir des élèves du secondaire 1 dans le canton de Vaud. Pour ce faire, nous avons articuler notre cadre méthodologique autour de trois auteurs : S. Kahn, P. Perrenoud, B. Charlot. Les deux premiers analysent le rôle de l’école comme instrument de domination d’une classe sociale sur les autres. L’école favoriserait la classe moyenne-supérieure en s’appuyant sur la répartition VG et VP par exemple. Ainsi, l’institution scolaire fabrique la réussite et l’échec et ceux qui ne possèdent pas le capital culturel adéquat auraient plus de probabilités d’échouer. Pourtant, le capital culturel seul n’explique pas tout. L’expérience et le rapport au monde de l’élève sont également des éléments à prendre en compte nous dit B. Charlot. Ainsi, la présente étude s’est basée sur les travaux de cet auteur pour mener huit entretiens à quatre filles et quatre garçons évoluant en 11e VP et VG. Ces entretiens semi-directifs se basent sur la méthodologie de l’analyse par théorisation ancrée. Au bout du compte, l’objectif est d’analyser le rapport au savoir des élèves interrogés afin de dresser un portrait idéal-typique de ce rapport. Si les réponses différent peu entre les élèves, le milieu socio-économique homogène des personnes interrogées peut l’expliquer. L’étude a montré que les hypothèses de B. Charlot, réalisée après l’analyse d’entretiens menés auprès de jeunes inscrits dans des lycées professionnels français, sont à nuancer à la suite de nos entretiens. L’objectif final de notre travail est de tenter d’amener des éléments des réponses face aux défis de différenciation pédagogique, en prenant en compte le rapport au savoir de chaque élève.

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