Résumé

Ce présent sujet de mémoire est né d’un échange interculturel entre des étudiants suisses et mozambicain par le programme PEERS. De cette expérience, nous avons décidé de questionner le système éducatif mozambicain à l’aune du décrochage scolaire dans les classes primaires mozambicaines. Dans un pays en voie de développement où, selon la Banque Mondiale, en 2014, encore 60% de la population vivaient en dessous de seuil de pauvreté, le manque de ressources économique en tant que facteur explicatif de la non conclusion du cycle primaire est récurrent. Néanmoins, à l’aide du modèle théorique du paradigme de l’approche qualité (Gilles, Tièche Christinat, & Delévaux, 2012, p.111) et celui des déterminants du décrochage scolaire (Gilles, Tièche Christinat, & Delévaux, 2012, p.118), nous avons tenté de mettre en lumière le poids du capital culturel qui dans un pays multilingue, comme le Mozambique, n’est pas à négliger. En effet, sur la base des objectifs de la déclaration de Dakar (Peppler-Barry & Fiske, 2000), le Mozambique a considérablement amélioré l’accesibilité au cycle primaire, les conditions d’aprentissage des élves et la formation des enseignants. De plus, le gouvernement a considérablement augmenté ses dépenses dans le secteur éducatif primaire depuis 2014. Néanmoins, malgrès ces progrès, le taux de non conclusion du cycle primaire a tendance à augmnenter et le pourcentage de non conclusion de 48%, receuillis en 2017, est assez alaramant (Partenariat mondial pour l’éducation, 2019). Le but de ce travail est vraiment de pouvoir mettre en lumière des pistes explicatives quant au décrochage scolaire dans les classes primaires mozambicaines en proposant une lecture différente de la qualité du dispositif mis en place.

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