Résumé

Contexte : La violence a toujours été une des préoccupations majeures de la psychiatrie (Morasz, 2002). La psychiatrie est considérée comme un lieu à haute prévalence de violence (Shield et Wilkins, 2009). Les patients souffrant de maladies mentales sont les plus à même de devenir violents (Pich et al., 2010). Ces phénomènes peuvent avoir de sérieuses conséquences sur les soignants (Roldan et al., 2013). La violence génèrerait un coût économique et humain considérable (Gadon, 2006). Objectif : Identifier les facteurs de risque et les moyens de prévenir la violence verbale et physique de patients hospitalisés en urgences psychiatriques envers le personnel soignant. Méthode : Critères d’inclusion : patients adultes (18 à 65 ans) admis en urgences psychiatriques. Type de résultats : facteurs de risque et outils/interventions. Deux bases de données ont été consultées : CINHAL et PsycINFO. Dix articles ont été inclus et analysés à l’aide de la Grille de Fortin. Les données relevées ont été classées en facteurs de risque non-modifiables, modifiables et outils. Résultats : Des facteurs de risque de violence comme le genre, l’âge, le diagnostic, le nombre d’hospitalisations, l’unité, la relation patient-soignant, les conflits ou la réactivité au stress ont été identifiés. Des interventions comme la prévision du risque, la formation du personnel, la médication involontaire, l’isolement, la contention ou la massothérapie ont cherché à réduire ces facteurs de risque. Discussion : Les résultats ont été éclairés par la théorie des relations interpersonnelles de Peplau. Rompre la relation patient-soignant pourrait engendrer de la violence. Pour préserver cette relation, des moyens existent.

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