Résumé

Contexte : En Suisse, 43% des nouveaux cas d’infections au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) touchent les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Après une exposition à risque au VIH, il est possible de bénéficier d’une prophylaxie post-exposition (PEP). Entre 1998 et 2007, une étude réalisée au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois a enregistré une augmentation des demandes de la PEP de 850% (Tissot et al., 2010, p. 586). Objectif : Cette revue de la littérature vise à identifier l’accompagnement que l’infirmière peut offrir à des HSH prenant la PEP suite à un comportement sexuel à risque. Méthode : A l’aide de descripteurs, une recherche a été entreprise sur les bases de données CINHAL et Medline-PubMed. Grâce à des critères d’inclusion et d’exclusion, neuf articles ont été retenus. Deux axes principaux d’analyse se sont distingués (connaissances de la PEP ; prévention). Résultats : Les résultats suggèrent que l’infirmière prenant en charge un HSH recevant une PEP devrait notamment individualiser la prise en charge afin d’optimiser les impacts de celle-ci et réaliser de l’éducation à la santé. Education sur les thèmes du VIH ainsi que sur la PEP. Conclusion : Une prise en charge optimale permettrait de réduire les comportements sexuels à risque et de soutenir le patient dans ses dimensions bio-psycho-socio-spirituelles. Dans une perspective d’approfondissement, il pourrait être utile de rechercher pourquoi, parmi les HSH qui ont connaissance de la PEP, certains en sont demandeurs alors que d’autres ne le sont pas.

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