Résumé

Introduction La brûlure provoque des complications psychologiques et physiques. Douleurs et rétractions cutanées péjorent la mobilité articulaire, la fonction et les AVQ. Le massage cicatriciel manuel, utilisé en physiothérapie, contribue au traitement des rétractions cutanées. Son effet sur l’amplitude articulaire n’a pas été démontré. Objectifs Identifier l’effet du massage cicatriciel manuel sur le maintien et/ou la récupération de l’amplitude articulaire de membres brûlés. Secondairement, identifier ses modalités d’application les plus efficaces. Méthodologie La recherche documentaire manuelle et sur CINHAL, OTseeker, PEDro, PubMed, Sciencesdirect et Web of science a été effectuée de février à décembre 2013. Les étapes ultérieures suivent le cadre de réalisation du Travail de Bachelor en vigueur à HESAV. Résultats Trois études pilotes composent notre revue systématique. Le protocole et les modalités d’application du massage varient. L’outcome et l’outil de mesure (goniomètre) sont identiques. Nos études rapportent une augmentation statistiquement significative de l’amplitude articulaire. Discussion Les limites des études empêchent une généralisation des résultats. Les auteur(e)s ne les expliquent pas. Ils n’évoquent pas les effets démontrés du massage sur la douleur et l’amélioration cutanée, alors que ceux-ci agissent indirectement sur les rétractions cutanées et la mobilité articulaire. Aucunes recommandations sur les modalités d’application les plus efficaces de l’intervention n’est possible. Conclusion Le massage cicatriciel manuel est un bon adjuvant à une physiothérapie standard pour traiter la mobilité articulaire des brûlés. Les modalités d’application les plus efficaces devraient être mises en évidence par d’autres études.

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