Résumé

Introduction : La schizophrénie est l’une des pathologies psychiatrique les plus répandues dans la population mondiale. D’un point de vue phénoménologique, elle naît d’une perturbation de l’incorporation fondamentale du « moi ». L’instance du « moi » étant avant tout, selon Freud, « un Moi corporel ». Cette perturbation engendre donc des troubles de l’expérience corporelle, vécus par un tiers des patients schizophrènes. Les personnes souffrant de cette pathologie relèvent notamment une dissociation entre leur esprit et leur corps ; l’esprit devenant hyper-réflexif et le corps inhabité. Objectif : Le but de ce travail est d’évaluer si les médiations psychocorporelles peuvent s’avérer bénéfiques en milieux psychiatriques hospitalier et ambulatoire pour les patients adolescents et adultes souffrant de schizophrénie. Méthode : Les bases de données CINAHL, PubMed et PsychINFO ont été utilisées dans la recherche d’articles et ont permis l’obtention de sept articles en lien avec l’objectif du travail. Résultats : L’analyse des articles a permis d’identifier cinq principaux bénéfices attribuables aux médiations psychocorporelles. Ceux-ci sont : la diminution des symptômes négatifs, l’amélioration du bien-être et de la qualité de vie, l’amélioration de la conscience du corps, la diminution du stress et de l’anxiété, et la réduction des symptômes positifs. Conclusion : Etant donné les effets positifs de ces approches psychocorporelles et leur bonne tolérance auprès des patients schizophrènes, il serait pertinent de les proposer précocement aux patients schizophrènes hospitalisés.

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