Résumé

But L’hygiène hospitalière est un gage de qualité et de sécurité pour le patient et fait partie intégrante de sa prise en charge. Elle est le point essentiel permettant d’éviter la propagation des micro-organismes et par conséquent de limiter les infections liées aux infections associées aux soins. Les services de médecine nucléaire accueillent une grande diversité de patient ayant des pathologies et sensibilités différentes face aux micro-organismes. Le but de notre étude est premièrement de vérifier la présence ou l’absence de micro-organismes sur diverses surfaces dans le service de médecine nucléaire du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois et d’évaluer l’efficacité du nettoyage établi par les protocoles du service. Matériel et méthode Nous avons réalisé des prélèvements sur des surfaces avant et après nettoyage, ainsi que des prélèvements de l’air ambiant, dans trois salles du service de médecine nucléaire. Des germes totaux, des staphylocoques, des bactéries à gram négatifs et des champignons ont été recherchés lors de ces prélèvements. Les surfaces étudiées sont touchées par le technicien en radiologie médicale ou en contact direct avec le patient lors de la réalisation de l’examen. Résultats Une contamination des surfaces proches de l’environnement du TRM a été mise en évidence. La présence sur une surface de staphylocoque doré ainsi que celle de champignon dans l’air a été relevée. Toutefois, la majorité des sites investigués présentaient un taux de contamination en deçà des recommandations en vigueur. Conclusion Des microorganismes potentiellement pathogènes ont été identifiés. Les principaux sites présentant une contamination supérieure aux recommandations sont ceux nettoyés hebdomadairement. Ceci suggère une modification des protocoles de nettoyage de ces sites.

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