Résumé

Introduction : L’association de certaines molécules des traitements antirétroviraux VIH/SIDA est connue pour provoquer la lipodystrophie. Les études démontrent que cet effet secondaire engendre une perturbation de l’image de soi et de la qualité de vie. Objectif : Le présent travail vise à définir les interventions que l’infirmière peut proposer à cette population dans le but d’améliorer l’image de soi en lien avec la qualité de vie. Le modèle d’adaptation de Roy servira de cadre théorique. Méthode : Deux bases de données ont été utilisées : CINHAL et PUBMED. Cinq articles quantitatifs et qualitatifs ont été retenus allant de 2005 à 2015. Résultat : Les liens entre la lipodystrophie, l’image corporelle et la qualité de vie sont clairement démontrés. Les interventions d’évaluation, de diététique, l’entretien motivationnel et la thérapie cognitive semblent être efficaces pour soutenir le concept de soi et la qualité de vie des patients VIH/SIDA atteints de lipodystrophie. Discussion : Le nombre restreint d’articles utilisés est une limite. Le concept clé du travail a également été un frein. En effet, les interventions au niveau de l’image de soi sont encore peu travaillées dans le domaine du VIH/SIDA et de la lipodystrophie. Il est primordial d’effectuer une évaluation par des échelles ou questionnaires à fin de détecter la lipodystrophie de façon précoce et son impact. Des interventions diététiques devraient être combinées à des entretiens motivationnels afin de maximiser l’adaptation positive dans le mode du concept de soi.

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