Résumé

Problématique : La fatigue est l’un des effets secondaires consécutif de la chimiothérapie qui peut affecter les dimensions psychologique, physique, sociale, spirituelle et avoir un impact sur la qualité de vie des femmes actives. Elle est sous-estimée aussi bien par les professionnels de la santé que par les patientes. De plus, l’expression de la fatigue chez les patientes reste à bas bruit, voire silencieuse. But : Rechercher les accompagnements thérapeutiques infirmiers permettant aux patientes de 30 à 65 ans atteintes d’un cancer du sein de gérer la fatigue consécutive à la chimiothérapie. Méthode : Une revue littérature a été effectuée sur les bases de données CINHAL, PubMed et sur Google Scholar. Huit articles ont été sélectionnés et analysés. Résultats : Cette revue démontre que la fatigue est souvent associée à d’autres symptômes (troubles du sommeil, affaiblissement psychologique) et a un impact non-négligeable sur les activités sociales et professionnelles de la personne. La compréhension de l'expérience des patientes dans leur contexte est essentielle pour l'élaboration des interventions infirmières. Il existe des méthodes complémentaires, exercices physiques et relaxation musculaireefficaces et accessibles pour la gestion de la fatigue. Conclusion : Le rôle infirmier est d’informer les patientes sur la fatigue, de ne pas sous-estimer ce symptôme, de l’évaluer systématiquement, de chercher des moyens, des ressources extérieures, d’amener le sujet auprès de l’équipe pluridisciplinaire. Des méthodes concrètes de diminution de la fatigue restent à explorer.

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