Résumé

Contexte : La migration est une problématique au cœur de l’actualité en Suisse. Cette trajectoire de vie peut être l’un des facteurs déclenchant l’apparition d’une maladie psychique. Les soignants sont donc amenés à rencontrer cette population migrante qui ne partage pas forcément les mêmes représentations culturelles qu’eux. Cela suscite des interrogations en lien avec les possibilités d’interventions infirmières pouvant être mises en place afin de gérer cette problématique. Objectif : Définir les interventions infirmières pouvant être mises en place pour offrir des soins transculturels aux patients migrants souffrant de schizophrénie. Méthode : La recherche des articles de ce travail a été réalisée à l’aide des bases de données CINAHL et PUBMED. Sept études quantitatives et qualitatives ont été sélectionnées et analysées, ainsi que deux études de cas. Elles ont été analysées à l’aide de la grille de Fortin, puis résumées. Les résultats sont présentés sous forme de tableaux et d’une synthèse mettant en évidence les thèmes communs. Résultats : Le manque de soins transculturels peut mener à de faux-diagnostics ainsi qu’à une faible alliance thérapeutique. Les interventions qui ont été identifiées telles que l’utilisation d’interprètes communautaires, l’usage du modèle explicatif de Kleinmann, la création de focus-groupe, l’intégration des familles dans le processus de soins ainsi qu’une communication soignante culturellement ouverte et adaptée aux besoins du patient, peuvent participer au renforcement de la résilience et à la compréhension mutuelle. Conclusion : La sensibilisation des soignants à la complexité de cette problématique culturelle est primordiale afin d’intégrer de bonnes pratiques et de cibler les interventions à mettre en œuvre pour répondre aux besoins spécifiques des patients migrants souffrant de schizophrénie.

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