Résumé

Introduction : Les douleurs d’aine chroniques liées aux adducteurs de hanche (LSARGP) sont fréquemment retrouvées dans le milieu sportif. Cette symptomatologie reste largement débattue dans la littérature. Actuellement, la physiothérapie est la première option thérapeutique, toutefois, son efficacité n’est pas clairement démontrée. Le traitement chirurgical, généralement considéré comme deuxième option de traitement, possède une littérature plus abondante. L’objectif de ce travail est donc de déterminer si la physiothérapie est suffisamment efficace pour être considérée comme traitement initial adéquat des LSARGP. Méthode : La recherche documentaire s'est effectuée sur les bases de données suivantes : Pubmed, Pedro, Cochrane, Cinhal, Embase et Kinedoc. La qualité des articles a été cotée selon la grille McMaster. L’efficacité du traitement a été évaluée par quatre outils de mesure : le temps pour un retour au sport au niveau pré-lésionnel, le pourcentage de retour au sport au niveau pré-lésionnel, la mesure du succès du traitement et l’impression globale subjective du patient. Résultats : Les meilleurs résultats retenus des outils de mesure sont : 18,5 semaines pour le premier, 86% à court terme et 64% à long terme pour le second, 68% de valeurs « excellent » pour le troisième, et finalement, 76% de cas avec mention « beaucoup mieux » pour le quatrième. Conclusion : La physiothérapie semble être un traitement initial efficace pour les LSARGP. Les traitements actifs montrent de meilleurs résultats. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour valider davantage la physiothérapie comme traitement initial par rapport à l’intervention chirurgicale. Un traitement actif optimal reste à démontrer.

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