Résumé

Lors de la crise migratoire qui touche actuellement l’Europe, nous nous sommes penchées sur les requérants d’asile mineurs non-accompagnés, c’est-à-dire les jeunes personnes âgées entre 14 et 17 ans qui arrivent en Suisse sans leur famille. Nous nous sommes demandées quel est le rôle de l’infirmier1 dans la prise en charge de ces personnes ayant souvent été victimes de traumatismes. L’objectif de cette recherche a été de trouver des outils qui amélioraient le dépistage du stress posttraumatique chez les personnes mineures requérantes d’asile lors de la prise en charge infirmière malgré les différences culturelles. Nous avons utilisé comme méthode les bases de données Pubmed, CINAHL et PsycINFO afin de cibler six articles en lien avec notre question de recherche. Nous les avons présentés et analysés sous formes de tableaux synthétiques. Les résultats ont été mis en lien avec le cadre théorique de Meleis. Il ressort des articles que l’infirmer est souvent, la première personne avec qui la personne réfugiée entre en contact lors de la prise en charge médicale. Le rôle de l’infirmier est de garantir une continuité des soins, malgré les difficultés de la barrière culturelle et le manque de formation de la part du soignant. A travers nos lectures, nous avons relevé deux pistes d’amélioration. Une première qui vise à améliorer la formation infirmier dans la prise en charge de personnes réfugiées. La seconde qui concerne un outil de dépistage du stress post-traumatique.

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