Résumé

Les plans d’études vaudois pour la physique au gymnase n’abordent que trop rarement la physique moderne. Le problème se retrouve aussi hors du canton. C’est comme si, du point de vue gymnasial, la recherche scientifique s’était arrêtée en 1865 avec l’écriture des lois de Maxwell. Certains enseignants tentent bien quelques incursions dans les sujets récents de recherche (c’est-à-dire des sujets de physique du XXème siècle, relativité d’Einstein, physique quantique ou astrophysique), mais c’est bien trop souvent comme bouche-trou, en fin d’année ou entre deux sujets, que c’est fait. Il y a deux raisons à ceci : le programme est chargé et ne propose pas vraiment de physique moderne, et les élèves ont de grandes difficultés avec les mathématiques, présentes à un niveau si technique dans les sciences modernes. Ce mémoire professionnel tente de répondre à ce manque en étudiant une facette particulière de la physique moderne : la physique des particules. La première question posée est de savoir à quel niveau ce genre de matière pourrait être traité. Il y a en effet une certaine contradiction d’intérêts entre la proximité aux examens et le bagage scientifique que les élèves possèdent. Le problème de l’enseignement de cette science au gymnase est abordé de trois côtés différents. Premièrement, au niveau théorique, il est montré qu’un certain nombre de sujets peuvent être abordés au gymnase, sans forcément rester uniquement au niveau phénoménologique, mais en présentant une théorie édulcorée des éléments les plus techniques. Deuxièmement, la partie pratique est survolée, où il est montré, et c’est l’un des désavantages de l’étude de tels sujets au gymnase, que peu d’expériences pourraient être proposées dans le cadres des séances de travaux pratiques. Finalement, des activités extrascolaires sont présentées, avec en particulier la visite du CERN, près de Genève, le centre mondial de la physique des particules.

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