Résumé

Le cadre théorique, dans lequel ce mémoire s'inscrit, se fonde sur le développement social de l’enfant. Royer définit quatre facteurs qui permettent à l’enfant de se construire socialement : "l’apport de la vie familiale, le tempérament, l’estime de soi ainsi que les capacités à résoudre les conflits interpersonnels" (2004, p.71 à 74). Avec ces bagages, l’enfant va ensuite vivre en groupe, et cela va continuer de l’enrichir : "La vie de groupe présente notamment l’avantage de mettre en évidence le caractère unique de l’enfant, de lui faire prendre conscience de ses propres capacités et de le rendre réceptif au point de vue d’autrui, ce qui est essentiel en société". (Royer, 2004, p.67) Cette recherche tente d'apporter des exemples concrets permettant d'appuyer les bases théoriques amenées par Royer, à l’aide d’observations, d'entretiens et de sociogrammes, au sein d’un groupe d’élève de deuxième enfantine. En effet, ces outils ont été mis en place pour avoir une « image » momentanée des relations entre pairs dans la classe. Puis un dispositif a été utilisé ainsi que trois albums de jeunesse, comme outils médiateurs. Tous parlent de différence, d’unicité ou encore de singularité qui montrent l’importance de chacun. La problématique de cette recherche vise à comprendre si les élèves deviennent plus tolérants les uns envers les autres en ayant pu mener une réflexion personnelle sur la question de la différence. De plus, elle tend à qualifier la manière dont les élèves parviennent ou non à transposer cette réalité pour leurs pairs, dimension évaluée à l'aide du second sociogramme. Les entretiens et les observations faits en janvier 2011 ont permis de développer l’impact de ce travail.

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