Résumé

A l’heure où l’on ne connaît même plus le nom de son voisin, est il possible de créer un groupe classe en douze périodes d’éducation physique avec des élèves qui ne se connaissent pas au départ ? Voilà la question que nous nous sommes posée. L’école a pour but de permettre aux élèves de s’insérer dans la vie sociale et professionnelle (loi d’orientation 1989). Nous, enseignants, nous devons de mettre en place des situations aidant les élèves à se socialiser. En éducation physique, les plans d’étude vaudois nous imposent des objectifs de savoir- être et notamment de savoir communiquer, coopérer avec les autres. Après plusieurs semaines d’observation, j’ai remarqué que beaucoup de maîtres oubliaient ces buts fondamentaux et ne se consacraient qu’au travail physique. Je suis nouvelle dans l’enseignement et suis frappée par le fait que les élèves ne s’intéressent pas du tout aux personnes n’appartenant pas à leur classe voire à leur groupe d’amis. Quand au bout de six séances en commun un élève en appelle un autre « toi avec ton short blanc », cela me gêne. J’ai donc voulu voir si, en mettant en place des situations pédagogiques favorisant les échanges, le mélange des genres et des classes nous arrivions à créer de nouveaux liens, à améliorer la communication des élèves ? Pour cela, j’ai comparé l’évolution des liens sociaux au sein de deux classes : l’une ayant un objectif de socialisation, l’autre pas. J’ai également voulu savoir si la mise en place de cet objectif avait un effet sur le plaisir des élèves et sur leur sentiment de progression.

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