Résumé

Suite à une migration croissante depuis les années 1980, le nombre d’élèves étrangers dans les classes du canton de Vaud a considérablement augmenté. Cette évolution ne peut être négligée puisqu’elle concerne aujourd’hui une grande partie de la population en Suisse. Par ailleurs, l’évolution du système scolaire place aujourd’hui l’élève au centre, en ayant comme préoccupation première de faire réussir chacun d’entre eux. Il semble alors inévitable de mettre à jour les programmes scolaires en y intégrant cette fois-ci les élèves migrants. Certaines recherches préalables ont affirmé que la maîtrise de la langue maternelle est essentielle pour l’apprentissage de la langue seconde, correspondant au français dans notre cas. À ce sujet, l’un des établissements du canton de Vaud a considéré qu’il devenait nécessaire de prendre des mesures plus conséquentes pour les élèves allophones, qui présentaient des difficultés dans leurs apprentissages scolaires. Le lien entre la langue maternelle et la langue seconde a alors été établie. Des projets interculturels sont nés de parts et d’autres en Suisse ces dernières années, afin de recourir à ces observations. Cependant, le canton de Vaud n’a pas été précurseur dans ce domaine. En effet, ce n’est qu’en 2005 qu’un tel projet voit le jour. Nous avons donc choisi, à travers ce mémoire, de présenter l’un des projets initiateurs ayant les objectifs cités ci-dessus, afin de le faire connaître au grand public. Ce projet nommé ELCO (enseignement des langues et cultures d’origine), vise à renforcer la langue maternelle des élèves allophones, afin de faciliter l’apprentissage du français. Des enseignantes externes à l’établissement ont alors été engagées pour mener à bien ce projet. Nous nous sommes intéressées à l’aspect linguistique du programme, afin de déterminer s’il s’avère efficace. Les résultats de cette recherche ne peuvent être qu’encourageants pour élargir le projet ELCO dans d’autres établissements.

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