Résumé

Ce mémoire professionnel a pour but de percevoir une différence dans l’acquisition, au niveau de la prononciation, d’une langue seconde (ici l’allemand) par des élèves entre 4 et 8 ans et demi, et essayer ainsi d’identifier un âge particulièrement propice à un apprentissage plus naturel des langues, dans l’optique d’une amélioration du résultat effectif à la fin de la scolarité obligatoire. Si les jeunes enfants ont une plus grande capacité à apprendre une langue par imprégnation, par l’oral, par l’écoute et l’imitation, il serait bien d’en tirer profit à temps. Des élèves de CIN et de CYP 1 ont donc bénéficié de cours en allemand de ma part, pendant un semestre entier, au rythme de deux périodes par semaine. C’est l’enseignement de diverses disciplines au travers de cette langue et non de la langue en tant qu’objet qui a été visé. Par là, en redonnant à la langue sa raison d’être, c’est-à-dire un moyen de communication par excellence, la motivation des élèves devait s’en trouver améliorée. À la fin du semestre, ces enfants ont été soumis à une évaluation orale. L’enregistrement de cette évaluation a permis de déterminer dans quelle mesure il y aurait une corrélation entre l’âge de l’apprenant et sa qualité de prononciation. Pour étayer cette recherche par le champ littéraire, une sélection d’œuvres a été effectuée autour du concept de « l’âge du langage » ou de « la fenêtre du langage » défendu en particulier par G. Dalgalian en 2005. Selon lui, le bilinguisme précoce, c’est le fait d’acquérir les deux langues à l’âge du langage, c'est-à-dire avant sept ans. Acquérir une langue avant ou après l’âge de sept ans ne relèverait pas du même processus. En effet, avant cet âge, il s’agirait d’une acquisition naturelle et après cet âge, d’un apprentissage volontaire et organisé. Les résultats de l’expérience ne sont pas valables sur le plan général puisqu’ils sont restreints à un certain champ d’action et à une méthode d’enseignement personnelle.

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