Résumé

Depuis nos débuts dans l’enseignement, nous entendons régulièrement nos collègues parler d’autonomie. Ce mot est sur toutes les lèvres, et à force de l’entendre, il a su retenir toute notre attention. En effet, les enseignants utilisent l’adjectif “autonome” pour qualifier certains de leurs élèves. Ce qu’on observe, c’est que ces derniers sont très souvent valorisés par leurs enseignants. De plus, l’élève autonome fait partie de la représentation que se font les enseignants de l’élève idéal. La notion d’autonomie a évolué au cours des 30-40 dernières années pour faire partie intégrante des valeurs de la société, mais également de l’enseignement. L’autonomie reste malgré tout encore une notion théoriquement floue. En partant de ce constat et en sachant que l’autonomie est une caractéristique de l’image que se fait inévitablement chaque enseignant de l’élève idéal, nous avons cherché à mettre en évidence comment les aspirations personnelles et les représentations de l'élève idéal transparaissent dans les pratiques des enseignants du secondaire I, et si ces derniers cherchent à favoriser l’autonomie de l’élève. Nous avons tenté de voir si les enseignants sont cohérents entre leurs représentations et leur pratique ou si, au contraire, des contraintes liées au milieu scolaire les en empêchent. Pour répondre aux questions que nous nous sommes posées, nous avons choisi de faire appel à une démarche de type qualitative que nous avons mis en place au travers d’entretiens. Nous avons interrogé dix enseignants du secondaire 1. Par ce nombre, choisi arbitrairement, nous souhaitions avoir un échantillon de la population enseignante qui nous offre une vision variée des représentations et pratiques enseignantes. Nous n’avons pas cherché à trouver la manière idéale de favoriser l’autonomie, mais bien à voir si nous pouvions observer travers les propos des enseignants une certaine cohérence entre représentations et pratique.

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