Résumé

Au secondaire I, l’enseignement du grec ancien est un cours facultatif et supplémentaire. Bien que doté d’un PER, contrairement aux autres cours facultatifs, cet enseignement se fait dans des modalités variées dans les différents établissements qui le proposent : dotation horaire, nombre d’élèves par classe, séparation 10e-11e,… Au contraire, au Secondaire II, il s’agit, selon les années et les établissements, d’une Option Spécifique ou d’une Langue 3. Les enseignants du Secondaire II se retrouvent souvent face à des élèves au niveau très différent, ce qui les force à passer une bonne partie du premier semestre à réviser la matière du Secondaire I. L’objectif de ce travail consiste, en interrogeant les enseignants du Secondaire I, à repérer et analyser les différences au niveau des modalités de travail ainsi que du programme suivi à l’issue des deux ans de grec, ainsi que l’adéquation du PER avec les possibilités des enseignants, pour proposer des pistes pour envisager une transition plus harmonieuse entre le Secondaire I et le Secondaire II. Si les résultats de ce travail montrent une certaine cohérence dans certains domaines (mythologie, étymologie, lecture et écriture), d’autres (vocabulaire, morphosyntaxe, histoire,…) sont bien plus hétérogènes. De même, l’usage du manuel officiel d’enseignement, l’Organon 2005, est très variable. Les propositions de solutions consistant à modifier le PER ou à créer une sorte de canevas minimal aux exigences amoindries (pour remplacer le PER pour ceux qui n’auraient pas la possibilité de le respecter) doivent être écartées pour différentes raisons (politiques, pratiques,…) ; les solutions au niveau des enseignants du Secondaire I consistent surtout en une meilleure visibilité du PER ; enfin, le travail de mise à niveau au début du Secondaire II se révèle incontournable, mais pourraient être optimisé par une évaluation diagnostique en tout début de première année.

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