Résumé

Malgré la tendance actuelle qui tend vers l’inclusion scolaire des élèves en difficulté, le canton de Vaud a vu s’ouvrir des ressources chargées de prendre en main durant la semaine les élèves présentant un risque de rupture scolaire : les Modules d’Activités Temporaires et Alternatives à la Scolarité (MATAS). Ces élèves qui perturbent le bon fonctionnement de la classe y sont envoyés plusieurs jours par semaine dans cet espace de transition, puis réintègrent leur classe de manière progressive. Ce mémoire présente de manière générale les MATAS, qui se diffèrent selon la région ou l’équipe qui y travaille, en se focalisant principalement sur la Ferme de Démoret. Ce MATAS qui est la première structure à avoir vu le jour, allie les compétences d’une enseignante, d’un éducateur et d’un agriculteur afin de soutenir et d’aider les élèves à entrer dans le rôle attendu par l’école. Cette structure propose des activités principalement axées sur les animaux de la ferme et la nature en général. Ainsi, ce type de travaux permet aux élèves d’apprendre à gérer leurs émotions et à adapter leur comportement en fonction des individus qu’ils côtoient. Ils sont ainsi responsabilisés et, leur travail étant valorisé, parviennent petit à petit à se reforger une image positive d’eux-mêmes. Au-delà de la présentation du MATAS, le but de ce mémoire est de confronter les représentations des professionnels de trois secteurs participant au processus : la direction, l’équipe des MATAS et l’enseignant. Les enseignants auraient-ils tendance à faire une demande trop tardive ? Les comparaisons et l’analyse des données des différents partis permettent de comprendre les facteurs ayant un impact sur la rapidité de la prise en charge de l’élève dans la structure. Le but n’est pas de trouver un responsable mais de comprendre la complexité du système mis en place afin de permettre aux élèves d’être plus rapidement dirigés vers un MATAS.

Einzelheiten

Actions

PDF