Résumé

Issu des discussions et de l’échange avec les collègues étudiants en Master pour l’enseignement au secondaire I à la Haute école pédagogique de Lausanne, le questionnement de cette recherche porte sur les représentations que les stagiaires ont de la mobilisation des ressources de la formation dans leur pratique de la sanction en classe. Dans cette perspective nous avons répertorié et détaillé dans un premier temps les multiples aspects de la formation à l’enseignement proposée par la HEP Vaud : apports des cours et des modules, lectures de référence, suivi d’un praticien-formateur ; par la suite, les entretiens avec des stagiaires en enseignement dans le canton nous ont permis de rechercher les références explicites aux préconisations théoriques dans les pratiques relatées, ainsi que le point de vue des intervenants sur les ressources dont ils disposent dans la formation en alternance. Si les hypothèses fondées sur la recherche en éducation et sur les opinions exprimées spontanément par les étudiants nous ont conduits à supposer un recours relativement faible aux apports de la formation chez les enseignants débutants, dû à la méconnaissance voire à une certaine résistance de leur part, la présente étude nous a permis de nuancer ces postulats de départ. Nous avons envisagé différents paramètres susceptibles de conditionner les pratiques des stagiaires, de leur délicat statut d’« enseignant provisoire » à leur relation au praticien-formateur, en passant par la dotation horaire et les enjeux des disciplines enseignées. Selon leur modalité de stage, leurs représentations de la profession et leur expérience, les stagiaires révèlent une acception et une mobilisation différente de ces apports – adoptés, critiqués, parfois oubliés ou négligés pour des raisons propres à chaque situation.

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