Résumé

Faut-il être incollable sur le lexique d’une langue pour l’enseigner ? Voici, une réflexion que les étudiant-e-s devraient se faire avant de commencer l’enseignement d’une langue étrangère. En effet, bien souvent les étudiant-e-s lausannois adoptent des attitudes et représentations sociales négatives envers la langue allemande, ce qui entraîne des problèmes d’insécurité linguistique. Ces représentations sociales, ces attitudes et cette insécurité linguistique se manifestent-elles de la même manière chez les étudiant-e-s saint-gallois-es? Voici une question que nous nous sommes posé et à laquelle il nous paraît essentiel de répondre. Les représentations sociales et les attitudes des enseignant-e-s font partie du processus d’apprentissage de l’élève. Alors, pour favoriser un enseignement efficace de la langue étrangère, il est important que les enseignant-e-s adoptent la posture la plus positive possible qui donne l’envie et la motivation nécessaire à l’apprentissage d’une langue étrangère. Pour conclure, il convient de découvrir les similitudes ou les différences du rapport à la langue étrangère des étudiant-e-s de la HEP Vaud et des étudiant-e-s de la PHSG. Pour essayer de répondre à cette question, nous avons mené une recherche en créant 2 questionnaires, l’un destiné aux étudiant-e-s saint-gallois-es et l’autre aux étudiant-e-s lausannois-es. Ces deux questionnaires abordent 3 thèmes principaux : les représentations sociales, les attitudes et l’insécurité linguistique. Nous en concluons que les représentations sociales et les attitudes des étudiant-e-s lausannois-es sont plus négatives que celles des étudiant-e-s saint-gallois-es. Il est alors important que les futur-e-s enseignant-e-s d’une langue étrangère prennent conscience qu’être un-e bon-ne enseignant-e ne signifie pas être incollable sur la langue, sa grammaire et son vocabulaire, mais qu’il s’agit plutôt de donner les moyens aux élèves d’apprendre une langue étrangère.

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