Résumé

En 2011, le peuple suisse a accepté la votation sur la LEO (Loi sur l’Enseignement Obligatoire) qui impose le principe de l’inclusion. Celui-ci exige des classes vaudoises d’inclure les élèves à besoins particuliers dans les classes ordinaires peu importe leurs difficultés. Ce principe est récent et questionne. C’est un sujet omniprésent dans les classes du Canton de Vaud, c’est pourquoi nous y consacrons un mémoire. Ce travail est centré sur la comparaison entre la théorie et la pratique. Cela nous semblait pertinent car la plupart des études consacrées à l’inclusion sont majoritairement positives tandis que dans la pratique nous avons observé de nombreux questionnements. De ce fait, la question qui a conduit notre recherche concerne les difficultés à la mise en place de l’inclusion dans certaines classes vaudoises. Etant sur le terrain de l’enseignement depuis trois ans, nous avons émis quelques hypothèses repérées lors de nos passages dans les classes. Nous avons catégorisé ces hypothèses en freins et leviers. A ce sujet, nous avons interrogé une enseignante régulière, un directeur, une doyenne ainsi qu’une MCDI (Maitre du développement itinérant). Ces quatre intervenants nous ont apporté une vision périphérique de l’inclusion étant donné leurs différents rôles et expériences. Les convictions personnelles, le financement ainsi que la formation à l’inclusion sont les trois thématiques principalement ressorties dans les interviews. Le principe de l’inclusion est en phase de développement et elle doit encore faire ses preuves auprès de la société.

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