Résumé

Selon Roland Viau, certaines conditions sont à respecter pour susciter la motivation des élèves pour les apprentissages scolaires. Ces sources de motivations sont plurielles et puisent leur force de différents facteurs. Il y a les facteurs relatifs à la vie de l’élève ; les facteurs relatifs à la société ; les facteurs relatifs à l’école ; les facteurs relatifs à la classe. Ces derniers sont spécialement importants pour les enseignants car il s’agit des évaluations, des récompenses et des sanctions, des activités mises en place, de la relation pédagogique et du climat de classe. Ces facteurs sont donc directement dépendants de la posture professionnelle de l’enseignant. Selon Bauthier, Charlot et Rochex (2000), le rapport au savoir se définit comme le rapport que chacun entretient avec les savoirs de la discipline. C’est à dire avec le processus apprendre, les produits culturels et les situations d’apprentissages. Ce rapport est en constante évolution en fonction de l’histoire de chaque élève. Il est donc identitaire et a un rapport de sens et de valeur, c’est-à-dire que l’élève valorise ou non un savoir en fonction du sens qu’il lui confère. Ce rapport au savoir joue un rôle essentiel dans le désir d’apprendre et donc dans la motivation pour les apprentissages. Partant de ces réflexions, notre hypothèse de recherche est que des élèves en position de vulnérabilité par rapport aux apprentissages scolaires auront davantage de motivation s’ils ont à faire avec un enseignant faisant preuve de sollicitude. En effet, nous postulons que ce dernier, en instaurant alors un climat de classe plus respectueux et à l’écoute des difficultés de chacun, sera également plus à même de donner un sens au savoir pouvant être valorisé par le plus grand nombre d’élève possible.

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