Résumé

La dépression post-partum (DPP) concerne environ 15% des femmes ayant accouché. Cette maladie affecte non seulement la mère et l'enfant en bas âge, mais également toute la famille. Parmi les immigrées, celles d'origine subsaharienne forment la population la plus vulnérable. Fragilisées par leur situation socio-économique et les sources de stress liées à l'immigration, elles sont particulièrement exposées aux maladies. Compte tenu de ces faits, du vécu des infirmières de la petite enfance à domicile et mes propres expériences, je me suis posé la question : "comment prévenir la DPP chez les femmes immigrées subsahariennes ?" Le but de cette revue de littérature est de découvrir les meilleures pratiques d'accompagnement permettant de prévenir la DPP chez les immigrées d'origine subsaharienne afin d'améliorer leur qualité de vie. La recherche d'articles scientifiques, sur les bases de données internationales, a ciblé les soins de prévention de DPP dans le contexte du soin culturel. Elle s'est appuyée sur des études publiées dans des revues avec comité de lecture. Selon les résultats, les femmes immigrées sont une population particulièrement à risque de développer la DPP en raison de leur situation socio-économique et, plus précisément, leur statut d'immigrante, leurs croyances culturelles et leurs difficultés linguistiques. Les mesures de prévention de la DPP incluent : l'écoute des patientes, la présence d'interprètes dans les situations-clé, le respect des pratiques religieuses et culturelles, le soutien psychosocial si besoin et du matériel éducatif adapté. Enfin, la formation initiale et continue des infirmières doit comprendre le développement de leur compétence culturelle afin de mieux répondre aux besoins des femmes migrantes. Ce travail m'a permis de prendre conscience du caractère primordial du rôle propre des infirmières auprès des femmes face au risque de développer la DPP et l'importance de l'approche interculturelle.

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